Tout débute par une envie de liberté

L’idée de « se mettre à son compte » vient souvent d’une envie de liberté. Ne plus dépendre d’un patron, d’une entreprise, être libre dans son travail, choisir ses collègues, ses clients, faire ce que l’on veut quand on le veut et où on le veut … La liste des bonnes raisons est longue.

Ce sont souvent les mots que j’entends des entrepreneurs épris de liberté ; c’est certain ils ont des ailes, prêts à tout déchirer pour réaliser le projet de leur vie ; ils n’ont pas froid aux yeux. Et puis … l’excitation d’être indépendant laisse place à une incertitude qui parfois devient envahissante.

La joie de partager ses envies avec son entourage.

« Ma famille me dit de rester dans le salariat, c’est moins risqué». Ils ont peut-être raison, je ne connais rien à la compta … Je ne sais pas comment ça va se passer ? Est-ce que je vais gagner de l’argent ? Combien ? C’est l’inconnu … Je réalise que mon excellente idée de départ, mon produit génial, mon service : ce n’est peut-être pas suffisant pour réussir.

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Entrepreneur qui parle avec ses proches de son projet

Démarrer petit pour minimiser les risques

J’ai lu que le statut d’auto-entrepreneur permet de démarrer son entreprise sans prendre trop risque, et surtout ça semble plutôt simple !

Ça me va bien ! En plus ça ne coûte rien ! Mais c’est génial ! Ça m’arrange parce qu’à chaque fois que je cherche des infos sur le choix du statut d’entreprise, j’avoue … je ne comprends pas tout. Ça a l’air super compliqué et je n’ai pas envie de payer un avocat ou un comptable pour ça. Dans le doute, je vais démarrer petit pour tester tout ça sans prendre de risque.

Allez hop, allons-y pour la création d’une auto-entreprise qui va me permettre de tester mon business. On verra bien.

L’apprentissage de ce nouveau métier : Dirigeant -> Pilote

Le temps passe, je travaille beaucoup d’heures, je ne me paye pas trop bien, c’est un peu tendu et je m’épuise à travailler pour un taux horaire qui est parfois en dessous du SMIC … J’ai du mal à me voir un avenir serein.

Cette trop grande simplicité de démarrage a peut être éludé les bonnes questions à se poser avant de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. Créer sa société est assez simple et passe tout d’abord par l’apprentissage de cette nouvelle posture.

En même temps, quel métier peut être exercé professionnellement sans en acquérir les compétences ? Aujourd’hui, je vous parle d’un métier qui a la particularité de nous faire porter deux casquettes : métier + pilote. Le métier, en général on le connaît déjà. Le pilote, souvent on le néglige.

Et pourtant, qui d’autre que le dirigeant est le plus à même de définir ses objectifs, poser les bonnes stratégies, maîtriser les chiffres de son activité, prévoir les aléas pour anticiper les solutions, saisir les opportunités et optimiser son business !

Tant de sujets passionnants et inhérents à la réussite d’une société. Il n’y a pas de hasard, une société rentable et profitable ça se prépare, ça se travaille. Et surtout ça s’apprend.

Piloter son entreprise est un gage de réussite

Mes aventures de dirigeante de sociétés et de directrice financière m’ont appris que se faire accompagner pour apprendre à piloter son entreprise est un gage de réussite et n’est pas une option.

C’est le bon chemin à suivre pour une société qui veut se développer, générer du profit et me rémunérer à ma juste valeur.

Tout est possible quand on fait les bons choix.